Cysoing
Une église existe à Cysoing bien avant l’arrivée des reliques de saint Calixte (155-222) offertes par le pape aux époux Evrard de Frioul et Gisèle. Celle-ci est la fille de Louis le Débonnaire, petite fille de Charlemagne. La translation a lieu en 854 et une nouvelle église est construite. Par la suite, la paroisse sera abritée dans l’abbaye créée au XIIe siècle à la suite de la fondation établie par Gisèle. En 1705, pour mettre fin à de gros problèmes survenus entre l’abbaye et les seigneurs de Cysoing, une nouvelle église paroissiale est élevée en dehors du monastère (celui-ci sera entièrement détruit à la Révolution française).
Achevée en 1709, sous la direction de Dominique-François Gobert, elle est un magnifique exemple de l’art classique de notre région, teinté de baroque. L’unique nef est élargie en 1827 par l’architecte Verly, avant d’être repris dans un style plus proche de Gobert par Meurillon en 1876. L’église conserve dans de beaux reliquaires de 1935 les reliques de saint Calixte et de saint Evrard, sauvées de la Révolution.
L’église abrite une chapelle à Notre-Dame de Bonne-Fin. C’est sous ce vocable qu’est honorée à Cysoing la Vierge Marie depuis des siècles. Chaque année, le 15 août, la fête de l’Assomption est précédée d’une prière à la chapelle aux arbres, lieu traditionnel de vénération de Notre-Dame de Bonne-Fin.